La thérapie des zones est définie par le Dr Fitzgerald qui développe des points de pression. Il découvre par hasard cette méthode en appuyant sur la muqueuse du nez avec une sonde enrobée de coton, ce qui a pour effet d’anesthésier d’autres parties du corps. Il élargit sa recherche et constate qu’une pression sur la bouche, la langue, la gorge, les mains, les pieds et les protubérances osseuses a le même effet. Non seulement, la pression soulage la douleur mais une fois celle-ci disparue, la condition qui la provoquait est souvent améliorée.
Il publie deux ouvrages, La thérapie des zones en 1916 et Zone therapy or relieving pain in the home (la thérapie des zones ou atténuer la douleur chez soi) en 1917.
La « thérapie des zones » divise le corps en dix lignes longitudinales imaginaires, cinq de chaque côté, qui s’étendent du sommet du crâne à l’extrémité des orteils. Comme dans les travaux du Dr Head, le Dr Fitzgerald découvre qu’une stimulation de la peau dans une des bandes affecte les organes ou les glandes situées dans la même bande.
Des maux de tête, des lumbagos, de l’asthme, des douleurs dentaires, etc… sont traités par cette méthode, qui est ensuite reprise par les Dr George Starr White et Joe Shelby Riley. Ce dernier établit des diagrammes détaillés de la localisation des points réflexes des pieds et des mains. Il écrivit plusieurs livres à ce sujet, dont le premier parut en 1919.